Le bon mardi de Live dénaturé par Line (suite)

par Vilno34 Mar 17 Mar - 10:03

Très soucieux du confort des lecteurs éventuels. J'ouvre une autre fenêtre pour plus de commodités afin que ceux qui suivent ou découvrent les inepties de Line (dite la bête rave) ne soient pas lassés par son tissu (involontaire j'en suis concaincu) d'anecdotes faussées.

Par pure objectivité, avant de poursuivre toute forme de récit, je place en tête de ce nouveau (et ancien) débat ses deux derniers messages. Messages dans lesquels elle parle d'évènements vrais mais complètement dénaturés par elle.

Je serai donc dans l'obligation de les réctifier afin que la vérité s'impose.

N'en veuillez pas à Line, c'est son esprit qui fonctionne ainsi. Sursauts culturels dus aux moeurs ee sa région, machiavélélisme, abus de pecket et de bière, je ne sais pas vraiment. Mais j'ai tendance à croire qu'ils s'agit d'un mélange primaire des trois.

Lulu la bête rave est une charmante jeune femme, j'en témoigne. Mais elle relate selon son ressenti altéré et c'est faire preuve d'une bonne intention de thérapie psychologique que de corriger ses dires. C'est donc ce que je vais faire avec une grande compassion généreuse.......;
Le dévoué vil Vilno

par Vilno34 Mar 17 Mar - 10:07

les arguments de Lulu la bête rave:

Oui mon clavier est grand , je le reconnais

Oui c'est une pièce unique
Oui il est grand comme un clavier de piano et je l'ai voulu ainsi parce qu'
aimant énormément le piano, j'ai un peu l'impression , lorsque j'écris, de jouer une si jolie sonate pour piano de Mozart .
Et autant vous écrire quelque chose d'agreable , qui devient un plaisir pour les yeux tel un coucher de soleil sur le taj mahal.

Oui mon clavier est grand , cela en dérange certain plus habitué à boire du sirop de gonzesse, de se gaver de poulpe cru ou de nauséeuses tripes. Comment ; dès lors , comprendre le raffinement de mon clavier et son utilisation et son utilité.

Comment faire comprendre l'harmonie à quelqu'un qui choisit la cacophonie ...

Il vous parle de Perce - Neige ( c'est mon hippopotame ) perce- Neige est 1000 fois plus discret qu'une certaine neige qui s'ingénie à déranger toute personne discutant avec Vil...

Oui je cuisine à la graisse d'hippo...et alors que peut il dire de cette cuisine : il n'y a jamais gouté, il parle donc sans aucune connaissance pffffffffffffffffffff... d'ailleurs une choucroute ardennaise améliorée à la graisse d'hippo t'attend toujours cher Vil .

Quant aux gants faits du cuir d'hippo ....il ne vous a pas dit qu'yves Saint laurent (quand il voulait accessoiriser de façon la plus chic possible ses tailleurs ) me commandait le cuir de mes hippos ...

je suis abasourdie, stupéfaite, ahurie et que dire d'autres encore , devant un tel tissu d'interprétation vilnesque..
Mon clavier est grand parce que je l'ai voulu ainsi... d'un beau palissandre nuancé de ronce de noyer ...dois je m'excuser auprès de toi , cher Vil , d'y connaître quelque peu en essences forestières ?
pour moi le palissandre , je l'utilise à la réalisation d'objet charmant et délicat ..; toi ...tu en ferais des palissades ..voire même des cageots ou du bois d'allumettes... sans doute des habitudes méridionnales
.qu'y puis-je ...

Il y a une chose pour laquelle , il n'y a pas eu d'interprétation de ta part : c'est l'irrégularité du clavier ....c'est la nuance qui existe entre l'artisanat et la série ...
les touches ne sont pas toutes semblables , elles sont uniques et si elles sont uniques , elles sont rares et ce qui est rare est cher ...tu me suis toujours .
Tu me parles de mon métier de docker à Anvers, tu fais bien , loll, je n'en ai aucune honte, d'ailleurs en anecdote je te te dirai que mon surnom au docks est " lulu la bête rave " .
Du fait de mon métier , j'ai des grosses mains caleuses.. des patasses comme tu le soulignes si aimablement... tu préfèrerais des mains de pétasses ? ( rhoooooooooooooo j'ai honte loll, maman là où tu es ne lis pas cela ) .

Oui j'élève des mygales, tu sais bien que pour moi " time is money " donc en même temps que j'écris je nourris mes mygales... d'ailleurs , l'une d'entre elle , Zezette, me demande de te remettre un gros bisou de sa part ...
Tu n'imagines pas ce que cela rapporte un élevage de mygales !!! si tu le savais tu en aurais des hoquets de nerveuse jalousie.

Les hippopotames, c'est vrai, je suis étonnée que tu aies relaté cela sans presque d'interprétation , tu as omis quelques détails.
oui tu étais présent lors de la pesée, oui tu étais présent lors de la découpe de la bête dans le salon , la salle à manger , la cuisine , le hall d'entrée... mais ! tu as oublié de dire que tu me réclamas la moitié de cette viande rare...tu connais ma gentillesse légendaire... je te l'offris? ce n'est que quelques semaines plus tard que j'appris par tes amis que tu leur avais vendu à prix d'or de la viande d'une rare qualité...j'ai souris avec indulgennce . La vérité si je mens !!

mais je suis étonnée que tu ne mentionnes pas ton autre demande : oserais tu nier que tu m'as demandé une paire de gants en cuir d'hippo, tu devais te rendre à paris et désirais épater quelque pétasse aux doigts fins certainement ( pardon maman ! )

Tu connais le film " bienvenue chz les ch'tis " ? Tu sais dans quoi cuisaient les frites de la baraque à frites ? dans la graisse de mes hippos ! oui monsieur !!! et ca bien sûr ... tu oublies de le dire , je finirai par croire que tu es de mauvaise foi ! heuuu loll

Autre chose ; halalalalalala: il n'y a jamais eu de navets bouillis, jamais ! d'où sors tu cela encore ? il y avait 5 bottes de persil dans chaque narine et un collier de paquerettes autour du cou , pour faire joli . ne me dis pas que tu ne t'en souviens pas !

quant à '' ton estomac noué à causes des odeurs fétides " j'hallucine !!! mais c'est un méga mensonge ! tu m'avais demandé de gouter à chacune de nos bières spéciales et moi ..; tu connais ma gentillesse légendaire...je te les ai faites gouter . toutes , absolument Toutes.... je ne savais pas que tu avais aussi peu de résistance , j'en suis navrée pour toi .

je t'ai offert un petit échantillon de l' Aardbeien Lambic St. Louis à la Zulte oud bruin en passant par la Jack-op Ernest Claes,
La Thyloise, la Notger ou la Primus-Pils Christmas sans oublier les duvel , orval , leffe et d'autres merveilles de chez nous...

Alors venir écrire que tu ne supportais pas les odeurs etc ....il est vrai que c'est plus glorieux pour toi que de reconnaitre que tu étais " mort bourré l"oll ( re pardon maman ) .

Line la bête rave

par Vilno34 Mar 17 Mar - 10:55

« Oui mon clavier informatique grand comme un clavier de piano et je l'ai voulu ainsi parce qu'aimant énormément le piano, j'ai un peu l’impression, lorsque j'écris, de jouer une si jolie sonate pour piano de Mozart . »

Heu, cela a été l’occasion de comprendre pourquoi Beethoven était devenu sourd en écoutant une sonate de Mozart. Bien entendu cela n’était pas du au divin Mozart, mis parce que une ancêtre le Line la bête rave avait joué sur un clavier similaire une chose infâme baptisée sonate de Mozart. C’est d’ailleurs en apprenant cela, plus tard, que le talentueux Mozart se mit à gonfler de partout, ce qui a précipité son départ dans l’autre monde. L’enfer est pavé de bonnes intentions, dit-on ! En tout cas le sens de la tradition familiale persiste dans la famille de Line.

« Cela dérange certains plus habitués à boire du sirop de gonzesse »

Sans nul doute il s’agit d’une critique concernant la consommation modérée que font les habitants du Sud de la France d’une boisson anisée baptisée Pastis (dont je ne raffole pas, d’ailleurs).

Mais il faut replacer cela dans son contexte.

Il y a quelques années, j’avais convaincu un ami viticulteur d’acheter des piquets de vignes à notre bûcheronne en mal d’écoulement de ses bois de 3° zone. Les piquets, ici, sont fait avec du bois de châtaigniers que nous avons en abondance. Un bois qui résiste à la décomposition, que l’on taille avec soin pour tenir les branches des rameaux des ceps de vignes.

Cet achat n’était en fait qu’une sorte de bonne œuvre dissimulée, puisque cet ami a reçu une cargaison de piquets mal équarris, mal taillés, jamais droits, de tailles inégales. Il a donc brûlé ce mauvais bois sans vouloir jamais faire la moindre grillade sur les braises aux odeurs inconvenantes.

Line la bête rave était venu encaisser son règlement. J’ai été chargé de la recevoir à la gare de ma ville du sud et de lui remettre son règlement en espèces (comme elle le désirait).

J’ai été très surpris de voir monter dans l’escalator de la gare un monument de largeur, une hache sur une épaule et une mygale (en train de dévorer un œil humain) sur l’autre. Ses mains énormes couvraient les rampes et on sentait que l’escalier mécanique souffrait de cette surcharge. J’ai pu observer, aussi, le passage du SAMU qui transportait en brancard une vieille dame dont l’œil avait été arraché par une chose inconnue.

Cela crée une ambiance particulière. Avant le moindre bonjour j’ai été interpellé : « avez-vous le fric ? ». Je lui ai donc remis la somme convenue qu’elle a recompté 7 fois.

Puis je l’ai invitée à venir déjeuner (les Ardennais disent dîner) dans un restaurant de la côte raffiné, célèbre pour ses délicates préparations de poissons.

Et là ……. Mon dieu, mon dieu ! Les choses prirent une drôle de tournure.

Votre dévoué le vil Vilno

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par Vilno34 Mar 17 Mar - 13:30

Le propriétaire de ce restaurant, un homme de grande courtoisie, qui s’appelle Claude-Albert de la Fresquange, amateur de vases Mings et de toiles de Miro, qu’il expose dans son établissement pour le plaisir des yeux de sa clientèle élitiste, nous reçu aimablement (quoique je vis un imperceptible mouvement de son sourcil en observant la « dégaine » de Lulu la bête rave ainsi qu’un frémissement de sa narine gauche provoqué sans doute par les fragances de la tenue en cuir d’hippopotame signée Pierre Radin) . Il nous installa à la meilleure table avec vue sur mer avec une immense courtoisie.

Je laissais donc à Claude-Albert, le choix de la composition du repas. Ce fut parfait : Tellines (ce trésor des sables d’or), poissons du jour grillés avec art, légumes autochtones à la cuisson exquise, fromages du pays et un dessert sublime.

Je n’intervins que sur l’apéritif, commandant un « sirop de gonzesse, puisqu’elle le baptisait ainsi) pour Lulu la bête rave et un simple verre d’eau Boulou pour moi. Pour le repas un vin blanc cru Terret s’imposait.

Un modeste sirop de gonzesses fut donc servi à ma commensale. Je lui indiquais qu’il était d’usage de rajouter de l’eau dans cet apéritif anisé, ce qu’elle réfuta d’un terrible grognement en ne rajoutant qu’une dose homéopathique de ce liquide. Et selon la tradition de sa région elle avala cela « cul sec ».

C’est là que j’ai pu observer la plus curieuse transformation morphopsychologique de ma vie. Son verre à peine posé à côté de la table (bon le verre cassé sa porte bonheur, dit-on !) son visage subit une métamorphose spectaculaire. Une exophtalmie spectaculaire fit jaillir ses yeux de leur orbite. Dans une diplopie curieuse, un œil regardait en bas, l’autre en haut. Je vis l’effondrement de sa mâchoire et de sa lèvre inférieur. Cette dernière partant en oblique basse sur la gauche avec un écoulement glaireux jaunâtre constant de la commissure droite.

Bon, je me suis dit c’est sans doute un signe de contentement chez ses rudes gens des forêts, soyons indulgent.

Mais je voyais bien la tête consternée des convives des autres tables.

Le repas fut vite expédié. Lulu la bête rave avala les tellines avec leurs coquilles sans même les mâcher, un filet de turbot de 750 gr dégluti comme un cachet d’aspirine et le reste à l’avenant. 5 Bouteilles de cru Terret furent nécessaire pour assister sa déglutition bizarre.

Le repas ne fut conclu que par une grosse éructation sonore qui moucheta de débris divers les vitres de l’établissement ainsi que les toilettes des femmes le plus proches. Je reconnais que je ne me sentais plus à l’aise dans cet établissement où je suis honorablement connu.

Et là …… là……… Lulu la bête rave se leva dans une posture bizarre pour demander, en hurlant à la cantonade, où se trouvaient les toilettes (en fait c’est un autre terme qui fut utilisé). Et elle partit dans une démarche sinusoïdale incongrue vers ces lieux d’aisance.

(A Suivre)

Votre dévoué chroniqueur le vil Vilno

par Line Mar 17 Mar - 19:06

revenons à ce " déjeuner " précisément ... En effet, l'endroit était charmant , raffiné... je peux être docker à Anvers et apprécier un certain raffinement ! Ca , c'est une première chose.

Claude-Albert de la Fresquange, le propriétaire de cet établissement semble être amateur de vases Ming mais comme cela a déjà été cité précédemment : si on a pas les moyens de faire face aux soucis inérants aux vases Ming , on collectionne les pots de Yaourt ! Mais je reconnais qu'ils étaient beaux , rares !

Pour les Miro , je suis sceptique, il fau être complètement miro pour les croire vrais ! Claude -Al ( c'est lui qui m'a demandé de l'appeler ainsi ) m'a dit qu'il avait fait des photocopies de ces tableaux car certaines personnes , des habitués, fréquentant son établissement ne sont pas fichus , je le cite , de reconnaitre de la dentelle de Bruxelles d'un napperon dentelé en papier .....

Pour " ma dégaine " heuuuuuu , je rappelle que Vil, m'avait invitée à un déjeuner costumé, ce qui me semblait tout à fait vraisemblable puisqu'il est venu, lui , me chercher à la gare en petit tutu blanc ! Et , oui , je m'étais déguisée en bucheronne ( à sa demande ). L'imperceptible frémissement de narines de Claude-Al est dû à son flair de grand connaisseur de bon parfum... si marilyn ne portait que son chanel 5 pour aller au lit , moi je ne prends que le chanel 19 d'ailleurs , Claude- Al me l'a dit : toutes tombent dans le panneau du Chanel 5 , rares sont celles qui connaissent ce merveilleux chanel 19 ....

J'ai apprécie la table , c'est vrai que tu nous avais choisi la meilleure mais !!!! mon étonnement quand je suis entrée et que j'ai constaté que nous étions les 2 seuls costumés !!! je ne sais pas qui de la bucheronne ou du tutu blanc eut le plus de succès ..

L' apéro au sirop de gonzesse, oui , j'en conviens , c'est une de mes petites plaisanteries... quand Vil me le servit il me dit : cré vin diou cul sec didiou !!!! et ! je devais aussi chanter :
Dejós de ma fenèstra
I a un aucelon
Tota la nuèch canta
canta sa cançon.

Se canta que cante
Canta pas per ieu
Canta per ma mia
Qu'es al luènh de ieu.

un verre , un refrain vin diou ! et moi , extrêmement polie , je me suis exécutée ... voila la vraie vérité !!!

Quant aux client elitistes ... loll laissez moi rire .. ethylistes oui !!! je me croyais dans une taverne bavaroise !

Chez nous , on boit cul sec des verres ... mais eux des bouteilles entières. aaaaaaaaaaaaaaaaaah , les viticulteurs français ( et autres loll) ont encore de beaux jours devant eux !

Je me suis donc calquée sur eux , vous pouvez dès lors mieux comprendre " exophtalmie spectaculaire fit jaillir ses yeux de leur orbite. Dans une diplopie curieuse, un œil regardait en bas, l’autre en haut. Je vis l’effondrement de sa mâchoire et de sa lèvre inférieur. Cette dernière partant en oblique basse sur la gauche avec un écoulement glaireux jaunâtre constant de la commissure droite." quoique l'écoulement glaireux me dégoute un peu loll.

Il s'attarde sur moi pour ne pas vous parler de son état à lui !!! j'étais gênée et j'ai même murmuré à l'oreille de Claude- Al : que vous êtes donc patient avec lui ...

Vil , éthyliquement atomisé , a voulu faires des pointes sur la désserte, chargée de vaisselle...une pointe dans une soupière vide , l'autre dans une coupelle avec du beurre d'ail ....le temps de crier:" celui qui ne fait pas mieux est un couillon "...la désserte s'est emballée...a filé de ses 4 roues vers l'étagère à Ming.... vous devinez la suite ... consternation...Je vous rassure, à côté de lui , nous fumes tous des couillons , personne ne put mieux faire ...

Mais je vous conterai la suite plus tard

amicalement;;;;;;;

Line

par Vilno34 Mer 18 Mar - 1:17

Finalement la dernière réponse de Line (Lulu la bête rave) me satisfait. On devine au travers des lignes, même si elle déforme les faits) qu’elle a pris, un peu conscience de son comportement incongru. Mais …. Comme dans toutes les situations qu’elle impose, elle reporte sur d’autres les responsabilités des événements en les déformant.

Mais, c’est bien… nous sommes sur une bonne voie !

Donc, Lulu la bête rave partit en direction des lieux d’aisance du restaurant. Zigzagant sans grâce entre les tables pourtant bien écartées. Elle n’omit pas de s’arrêter, en cours de trajet, pour boire au goulot des bouteilles disposées sur les tables.

Elle n’omit pas chanter (heu beugler plutôt) quelques refrains belges dont je ne vous délivre que des extraits :

« Car nous restons de gais wallons
Dignes de nos aïeux, nom de Dieu
Car nous sommes comme eux, nom de Dieu
Disciples de Bacchus et du roi Gambrinus. »

Puis

Ell'me l'avou toudis promis
En'bell'petit'gayolle (bis)
Ell'me l'avou toudis promis
En' bell'petit' gayole
Pou met'm canari.
Tous les habitants de Bastogne
Ont tous une drôle de trogne...
Comm' des cochons qui grognent.

Claude-Albert de la Fresquange surveillait son trajet incertain et ses chants incertains avec un air très inquiet. Mutine, Lulu la bête rave s’arrêta au passage pour faire des réflexions pseudo artistiques sur les vases de l’époque Ming, affirmant, à très haute voix, qu’il s’agissait d’œuvres d’Emile Balcossard, un potier de sa contrée sauvage. Si seulement cela avait pu s’arrêter là………

Quoiqu’il en soit, elle s’enferma dans ces lieux de commodités d’où sortirent d’effrayants bruits de remugles divers. Je remarquais que la clientèle demandait en hâte les notes pour fuir ces lieux devenus inconfortables.

Seule trace d’humanité insolite, je remarquais qu’elle avait laissé Zezette sa mygale sur la table. Celle-ci me regardait d’une façon bienveillante, presque affectueuse de toutes les facettes de ses yeux énormes. Touché, mais prudent, je lui donnais un œil de mérou qu’elle accepta avec joie, délaissant l’œil humain à moitié dévoré.

Le retour de Lulu la bête rave (devenue d’ailleurs avec ses excès un peu blette rave) fut encore plus catastrophique. Elle renversa deux vases Mings, définitivement détruits. Signa en travers, avec un énorme feutre indélébile, un tableau de Miro et pinça les fesses d’un jeune stagiaire en service qui passait à côté d’elle. Il paraît que sa fesse droite s’est nécrosée à 75/100 ce qui se comprends quand on voit les paluches de Lulu.

Ce fut le comble….. Claude-Albert de la Fresquange nous demanda de partir immédiatement d’un air hagard. Le repas c’est pour moi mais partez s’il vous plaît, immédiatement, nous ordonna-t-il! Sans perdre le Nord (ce qui me semble naturel en fonction de ses origines), drapée dans sa « dignité » et dans une nappe vineuse, Lulu n’omit pas de rafler au passage toutes les bouteilles qui restaient sur les tables. Même la mygale Zezette semblait avoir honte. Quel désastre!

Le restaurant était en terrasse au premier étage. Un très bel escalier permet de monter et de descendre sans le moindre risque. Lulu, très éméchée, préféra emprunter une rampe inclinée qui sert à évacuer les bennes à déchets de poissons. Certes, elle glissa fort bien sur le cuir gras d’hippopotame pendant tout son trajet, pour le terminer, tête la première, dans une benne remplie de tripailles puantes. Elle en émergea, pleine de couleurs et imprégnées d’odeurs puissantes, coiffée par un poulpe en décomposition, en déclamant avec conviction: « ça sent bon le bon air du large ici ! »

Et ce n'était que le début de mon aventure avec Lulu la bête rave

La suite bientôt

Votre dévoué chroniqueur

Le Vil Vilno

par Line Mer 18 Mar - 10:39

j'aime ta façon légère de relater des événements....vraiment , je crois que j'ai trouvé mon maître " es interprétation " ....

Je vais, tu t'en doutes , répondre à tout cela

par Line Mer 18 Mar - 15:25

n'ayant pas trop de temps, je vous décris un petit instantané ....

Vil, d'une voix à souhaiter à nos pires ennemis de devenir sourds ...baragouinait " Tous les habitants de Bastogne
Ont tous une drôle de trogne...
Comm' des cochons qui grognent "

et s'envoyait un litron de gros rouge avec lequel il gargarisait sa gorge car disait -il : je veux qu'on m'entende jusqu'au Roussillon ...les pauvres innocents ..;

et puis il reprenait : « Car nous restons de gais wallons
Dignes de nos aïeux, nom de Dieu
Car nous sommes comme eux, nom de Dieu
Disciples de Bacchus et du roi Gambrinus. »

une épouvante ....

Lulu la bête rave , ne voulant pas être en reste. consommait le pastis à la Française ; c'est à dire : bouteille cul sec et ; étrangement , elle parvenait , elle a fredonné :
Dejós de ma fenèstra
I a un aucelon
Tota la nuèch canta
canta sa cançon

ce qui mettait un peu de baume au coeur des désespérés prêts à se jeter dans le Rhone pour ne plus entendre les hurlements stridents ( que vil osait appeler jolie rengaine ) .

Je pense que le super U a écoulé son stock ( énorme pourtant ) de coton d'ouate ce jour là .

Claude - Al semblait lui aussi désespéré que ses clients , il pleurait d'ailleurs à gros bouillons

Et qui entra brusquement : papy Mougeot!!!!!!! le vétéran de Bastogne qui avait entendu " chanter " ( je nomme cela ainsi ) Vil.
" Fieu ! y' m'semblait bin que c'était toi ! ca gueule autant que lors de l'offensive von Runschtedt nom de dieu !!

à suivre

par Vilno34 Mer 18 Mar - 18:59

Cette fin de repas devenait dramatique. Lulu ne savait plus ce qu’elle faisait et entendait (conférer les propos éthyliques tenus au-dessus).

Comment sortir de cette situation désastreuse? L’heure de son retour en train approchait, son état d’ébriété et surtout toutes les souillures qui imprégnaient sa tenue originale ne permettaient pas de la transporter dans une voiture propre.

Quant à son Chanel 19 qui devait rendre ses fragances supportables, elle s’en est vanté dans un message, j’ai compris en entendant le bruit qui sortaient de son téléphone qu’il ne s’agissait que du Channel 19 (canal 19) de la BBC (Belgium Belua Culitude) réputée pour ses émissions à caractère X.

J’étais vraiment perplexe …. Quand un cri horrible, d’agonie, vrilla les oreilles. Il émanait du restaurant de Claude-Albert de la Fresquange. Je remontais rapidement rejoindre ce lieu dévasté par Lulu la bête rave. Notre pauvre homme se tordait au sol en proie à une souffrance très visible. Le serveur pincé antérieurement par Lulu (que l’on surnomme depuis le Borgne fesse) m’expliqua la raison de ce tumulte. Claude-Albert venait de découvrir dans son célèbre aquarium que Din Taixu Maoping Césarius (son poisson chinois à voiles) avait été coupé en deux d’un seul coup de dents. Il avait, certes, supporté la perte des vases Ming, l’altération d’un Miro par Lulu. Mais comble d’horreur cette dernière avait aussi subrepticement dévoré la moitié de ce pauvre cyprin, le préféré de Claude-Albert.

Claude-Albert de la Fresquange était manifestement en pleine AVC (Accident Véhément Conjoncturelle). J’ai proposé immédiatement d’aller chercher des secours en demandant la clef de sa camionnette à poissons. Le hasard me fournissait, ainsi, le moyen de transporter Lulu la bête rave à la gare, sans souiller les coussins de ma Silver Shadows déjà bien mis à mal par le premier trajet. Un bref appel au Samu pour sauver Claude-Albert et j’ai chargé Lulu la bête rave dans l’arrière du fourgon au milieu des cageots à poissons destinés à la décharge.

J’ai eu une attention délicate en prenant à l’avant, avec moi, la Mygale Zezette dont le comportement envers moi devenait de plus en plus affectueux.

Elle m’a chanté en cours de route le blues de la mygale, un chant de désespoir très émouvant : « Ce n’est pas facile, c’est pas vivable, d’être un animal détestable, D’être rejeté par les enfants comme un gros monstre effrayant, J’ai jamais fait de mal à personne, j’ai bien mangé quelques sauterelles, mais même s’il faut que je me raisonne, je voudrais être une coccinelle (extrait du blues de la mygale).

Et cahin caha nous sommes arrivés à la gare, à la dépose minute. Une foule dense, comme chaque jour, grouillait bruyamment sur le parvis. Mais, s’instaura un silence de plomb lors de la descente de Lulu. Je n’avais jamais vu cela. Quand Lulu, qui avait récupéré ses affaires y compris hélas, Zezette que j’aurais bien gardée, traversa ce mur humain. Les gens en se pinçant le nez s’écartaient de son passage.

Nul doute que son wagon s’est désertifié brutalement lors de sa mise en place. J’ai su après, par un agent de la SNCF, que l’on avait préféré brûler ce wagon plutôt que de tenter un nettoyage et une désodorisation impossibles.

Voila pour l’épisode du sud nous reviendrons sur celui du Nord.

Votre dévoué chroniqueur le vil Vilno.

par Line Mer 18 Mar - 19:28

Dans ce ramassis de mensonges , la seule chose qui soit vraie est " le blues de la Mygale " ...

Bien sur , il ne vous parle pas de l'arrivée de papy Mougeot ? et pourquoi n'en parle- t 'il pas heiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin ?

Et son altercation avec la marchande de poissons , heiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin ? quand il s'est ramassé une rascasse en pleine tronche ? je vous explique brièvement : la marchande de poissons entre faire une livraison pour Claude-Al et Vil , le regard aussi vif que celui d'un merlan frit, bredouille : héééééééééééééééé la poissonnière ( là , j'ai remarqué qu'elle n'appréciait pas du tout ) tu me les fais à combien tes deux rougets ...les yeux vifs ( quand je dis vifs c'est pour ne pas dire électrocutés ) regardaient , pensait -elle, fixement ses seins ( croyait - elle ... holala fallait pas qu'elle croit cela ..) ) or les yeux de Vil ne pouvaient plus rien regarder...certes son regard était fixe,...fixé sur rien ou alors on va dire sur une imaginaire ligne d'horizon pour tenter de garder un semblant de repère ...mais je répète il avait le regard vif de la grenouille qui se prend des dejections de bovins sur le crâne ...
La marchande de poissons : Monsieur , j'ai sans doute 72 ans ( soixante douze pour les français ) mais personne n'a encore osé comparer mes seins à des rougets et vlaaaaaaaaaaaaan une rascasse fraiche sur la tronche de Vil qui l'était beaucoup moins.
Vil : toi , la poissonière tu vas me le vendre ton poisson et vite fait ...il se lève ... il n'aurait pas dû ...
Il glisse sur la rascasse qui l'entraine en dessous de la table de ... Papy Mougeot , hilare, qui réaffirma : ah fieu , pour mettre de l'ambiance , t'en mets de l'ambiance non de Dieu ! assieds toi , j'arrive de belgique avec un carton de pecket...on va se le boire comme en 44 , comment crois tu qu'on a foutu la raclée à Von Rundschtedt , c'est avec ca qu'on en a fait de la purée des kartoffels teutonnes !!! AAAAAAAAAAaah vin dieu , ca me fait plaisr de te revoir fieu ..

Bizarre , bizarre ces omissions...

amicalement

Line

par Line Jeu 19 Mar - 10:53

Ce n'est encore que le début de l'apocalypse...

Tope là dit Vil à PAPY Mougeot , cochon qui s'en dedit !!!
juré, il ne fut pas cochon !

Et un premier pecket puis un deuxième .... puis une première bouteille , l'entame de la suivante et Claude Al entendait les hurlements de Vil :
'' Allons l'ami , allons l'ami , lève ton verreuuuuuuu,
lève ton verreuuuuuuuu, lève ton verreuuuuuuuu

( pourquoi le demander ? ca se faisait naturellement )

Allons l'ami , lève ton verre et surtout , ne le renverse pas ( là .... jocker quand on voit leur trogne atomisée )

Au frontibus, au ninsibus, Au mentibus, au ventribus, Au sexibus, Aglouglouglou

Il est des nôtres, il a bu son verre comme les autres, C’est un ivrogne, il a bu son verre comme une charogne !

Il est des nôtres, il a bu son verre comme les autres, C’est un ivrogne, on le reconnaît rien qu’à sa trogne !"

Chanson , on ne peut plus délicate dans ce haut lieu du raffinement français ...

Claude- Al ne se sent pas bien ....et ce qui devait arriver arriva, il tomba dans les " pommes " .

Vil: laissez moi faire , je vais vous le remettre sur pieds ( là il est devenu fou ...)

Il va chercher un entonnoir aux cuisines, le glisse dans la gorge de Claude-Al et lui renverse , bouteille sec , un bon litre de pecket dans la gorge .

Le regard exhorbité de claude Al à cet instant est une tentation gourmande pour Zezette la mygale mais un regard de Vil, et zezette se retient.

papy Mougeot ouvre la 6 ième bouteille ...

Ah fieu ! nom de Dieu , ce qu'tu m'plais toi ! dit il à Vil, il ne manque ici qu'un peu de jambon de bastogne ca remplacerait avantageusement toutes vos saloperies ( Vil , c'est lui qui le dit ! ) et hop 2 grands verres dans le gosier , Vil , qui ne veut jamais être en reste, s'en enfile 4 ....

et voila qu'il commence à chanter....

Nous avons eu droit , entre ses borborygmes et flatulences à :

de profundis morpionibus ...le con et la bouteille ( sans commentaire ) le curé de camaret, le cul de ma blonde...

Mais le plus inattendu est que ces chansons estudiantines ont réveillé le guindailleur qui était bien enfoui au plus profond de l'être de claude - Al ... qui enchaina à son tour : l'auberge de l'écu, Caro la putain ...Mon Dieu, Mon Dieu...nous n'étions plus dans une taverne bavaroise mais dans un lupanar à tanger...

papy Mougeot ravit de la distraction hurlait à 100km à la ronde :

que lui Vivant, personne ne toucherait à son pote Vil, que , décidément , à chaque fois qu'il le croisait, il s'éclatait vraiment

( ca pour s'éclater, ils étaient éclatés ...)et que ce n'est ps une bande de pois chiche qui allait les empecher de se divertir un peu

Pour info la bande de pois chiche c'était en fait un escadron de CRS appelé en urgence par la municipalité pour mettre un peu d'ordre dans ce lieu de détente qu'était le restaurant 5 étoiles de claude- Al

Vous aurez , plus tard dans la journée , la réponse des pois chiches

par Livelyboot Jeu 19 Mar - 23:00

Est-ce que quelqu'un peut dire ce que signifie tout ce que je viens de lire?Est-ce un jeu ou autre chose? Eclairez ma lanterne s'il vous plait. Merci. Live

par Line Ven 20 Mar - 12:57

Ne te tracasse pas Live , loll ce n'est rien de bien méchant , quelques délires ...

Bises à toi

Line

par Vilno34 Ven 20 Mar - 13:31

Je t'avais un peu prêvenue, Live, là où Lulu la bête rave (Line) passe, elle met le feu

Mais ne t'inquiète pas, les extincteurs sont prêts

Ton dévoué admirateur
le vil Vilno

par Vilno34 Ven 20 Mar - 13:38

par Livelyboot Ven 20 Mar - 20:06

Ouf, merci Line et Vilno, je respire. Je craignais un incendie de foret. Je suis rassuree. Je dois vous dire que je me suis bien amusee en vous lisant, c'est d'un cocasse.

Dis moi Vilno, comment as-tu proceder pour mettre cette image horrible d'araignée? J'aime tellement mettre des images dans mes messages. Merci d'avance.

Bisous

Live

par Line Ven 20 Mar - 20:15

Si j'ai le temps , je t'écrirai l'explication cette nuit

bises

Line

par Vilno34 Sam 21 Mar - 14:34

Le bon mardi de Live dénaturé par Line (suite) Lulu-pour-Pic-do

La tenue de Lulu la bête rave dans le sud. Elle avait fait un gros effort.

par Vilno34 Sam 21 Mar - 15:01

Lulu en visite dans le sud Le bon mardi de Live dénaturé par Line (suite) Lulu-pour-Pic-do

par Vilno34 Sam 21 Mar - 15:43

Ma précieuse Live,

Je te mets en garde, encore une fois, contre Line.....
Justement elle délire avec une telle conviction que je sais qu'elle fomente de me hâcher menu, menu prochaînement.
J'ai d'ailleurs reçu une mise en garde sérieuse, une hâche miniature dans un cercueil.
Je suis donc sur mes gardes et tu as remarqué mon silence prudent lors de ces derniers jours. Le temps de me réfugier dans un château Cathare inexpugnable (Queribus... si tu connais).
Pour en venir à ta question: mettre des images.
Regarde à astuces. Panda en décrit les grandes lignes. Il te faut passer par un hébergeur d'images. Pour ma part j'ai choisi PicDo.net qui est très facile d'utilisation. Tu t'inscris (c'est gratuit). Pense à bien conserver ton identifiant et ton pass.
Tu prépares ton image par les moyens habituels (photoshop ou autres). Tu sauvegardes ton fichier en jpeg dans le dossier de ton choix.
En suite tu ouvres PicDo. Dans la ligne du haut il te propose l'ouverture de ton fichier avec parcourir, ce qui te permet de remonter jusqu'à ton fichier. Tu télécharges. Quand ton image est présente et ouverte fais un copier dans la barre du haut de Windows pour récuperer l'URL ou adresse de ton fichier.
Tu peux refermer Picdo et revenir dans le forum. Dans la barre des taches (promène ton curseur); tu trouveras un carré qui dit: insérer une image. Tu ouvres. On te demande d'insérer l'URL de ton image. Tu fais un collé de l'adresse copiée précédemment.
Et là c'est magique.... ton image s'affiche!
Tu peux en modifier la taille grâce aux petits ronds des angles et du milieu des barres qui entourent ton image. Tu peux aussi déplacer ton image.
Tu vas peut être tatonner un peu au début ... mais sois rassurée, on trouve facilement.
Ton dévoué le vil Vilno

par Vilno34 Sam 21 Mar - 18:14

Le bon mardi de Live dénaturé par Line (suite) Cercueil,-hache2

Je te montre une photo du "cadeau" que m'a envoyé Lulu la bête rave.

Tu comprends ma chère Live que je me méfie.

par Vilno34 Sam 21 Mar - 18:22

Le bon mardi de Live dénaturé par Line (suite) Queribus

Mais je suis dans mon château de Queribus ... inexpugnable.....

par Line Sam 21 Mar - 19:00

inexpugnable heuuuuuuuuuuuuuuu

le voici après avoir eu une petite mise au point avec Vil

Le bon mardi de Live dénaturé par Line (suite) C03a0afa6a0ba97b2fc17e853c59db404g

Le bon mardi de Live dénaturé par Line (suite) C03a0afa6a0ba97b2fc17e853c59db404g

par Vilno34 Sam 21 Mar - 19:57

Le bon mardi de Live dénaturé par Line (suite) Surdespine

Aucun sens tactique ces sauvages des Ardennes.

Elle s'est fatiguée sur Queribus pendant que je me gaussais d'elle à Surdespine où je me suis établi.
Dommage pour le tranchant de sa hache devenu émoussé malgré les coticules.

par Line Lun 23 Mar - 6:33

"Pour info la bande de pois chiche c'était en fait un escadron de CRS appelé en urgence par la municipalité pour mettre un peu d'ordre dans ce lieu de détente qu'était le restaurant 5 étoiles de claude- Al" ...

Donc la bande de pois chiches arriva. Un bien bel escadron de 50 CRS. celui-ci se divisa en 2 groupes dirigés chacun par un " chef " de groupe. Les 2 chefs étaient reliés entre eux par talkies.

Le chef du premier groupe était un auvergnat rougeaud:
" allo, allo, Chauchiche de chtrachbourg à Fernet branca "

et l'autre chef ( un bourguignon légèrement enveloppé ) de répondre : " Ferrrrrrrrrnet Brrrrrrranca , je vous rrrrrrrreçois trrrrrrrrrrrrrrrrois surrrrrrrrrrrrr trrrrrrrrrrrrrrrrrrois "

- L'auvergnat :
" ok bien rechu, on est chur la terrache- nous attendons chigne pour invechtir la plache over"
- le bourguignon :

" trrrrrrrrrrrès bien , rrrrrrrrrrrrrestez surrrrrrrrrrrrr place prrrrrrrrrrrrrrrrrêts à interrrrrrrrrrrrvenirrrrrrrrrrrrrrr.

papy Mougeot à l'oreille fine et au tempérament blagueur surprend ces messages et se dit qu'il va leur faire une petite blague comme il avait fait précédemment à von Runschtedt quand il lui avait donné la raclée un certain hiver de 44.
Il sort son radio émetteur de poche, trouve leur fréquence talkie et commence avec un fort accent bastognard :
-" allo, berta lili à panzer colibri , je répète Berta lili à panzer colibri :
si ce n'est pas dela saucisse, si ce n'est pas du poisson c'est du couscous et pois chiche et les chaussettes de l'archiduchesse sont sèches archi sèches.
répétez c'est un ordre, et l'auvergnat le plus fidèlement répète :
- " chi che n'est pas de la chauchiche; chi che n'est pas du poichon ch'est du couchcouch et pois chiche et les chauchettes de l'archiducheche chont chèches archichèches.

pas loin de la, dans un café tunisien, un groupe d'étudiants portant le chèche et fumant la chicha entendent ce message : ils s'ecrient : chic c'est le signe !!! ( ne pas comprendre sic ch'est le chigne qui ne voudrait plus rien dire du tout ).
Ils localisent le lieu d'où émane ce message , enfourchent leurs fidèles destriers qui blatèrent tant qu'ils peuvent , filent au grand galop pour venir aider papy Mougeot à réduire l'escadron de CRS en hoummos .

Papy Mougeot court en cuisine, trouve des petits pois secs, les jettent à Vil en lui disant , tu sais ce que tu dois faire . Vil , aussi plaisantin que papy Mougeot lui répond : t'inquiète !
Les CRS s'approchent encore et encore et au moment ou ils vont charger.. vil décharge le pot de pois secs. Un spectacle ... ! mieux que le championnat de patinage sur glace ,
des simples ddes doubles , des triples axels, des lutz , des pirouettes, des piqués... heu tous les CRS ont piqué du nez . leurs matraques filaient dans les airs , on pouvait croire assister à un defilé de majorettes ...papy Mougeot pleurait de rire :
- ah toi fieu, disait il à Vil, quand tu veux que ca déménage , ca déménage , crévin dieu ca me rappelle quand Joseph avait renversé de la moutarde dans les reservoirs des panzers , presqu'aussi marrant ! crevin dieu , tu reviens avec moi à Bastogne , je te présenterai une copine !

Les CRS continuaient à évoluer sur le parquet du restaurant de Claude - Al , qui lui ,avait été rechercher dans ses greniers sa penne d'etudiant à l'ULg , en revenant vers la salle du restaurant il prend au hasard un sac de farine qu'il déverse également comme accompagnement des petits pois . Pourquoi ? parce que Vil lui aurait dit : Chiche ? et qu'il a répondu comme une autre avant lui : chiche !

Spectacle surprenant que de voir les CRS evoluer sur le parquet poudreux, se cramponnant à leur bouclier , qui finissait par se fracasser contre un mur ou une porte . Pauvre mur, pauvre porte.

A suivre , car le travail me réclame bruyamment

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